Appels

Appel à Projets 2025 : Sahel Central & Bassin du Lac Tchad

Annonce des notes conceptuelles sélectionnées et des prochaines étapes.

Sélection des notes conceptuelles – Consortium menés par des ONG internationales

Dans le cadre de l'appel à projets 2025 pour le Sahel central et le bassin du Lac Tchad, 57 notes conceptuelles ont été soumises au financement du Sahel Regional Fund (SRF).  

L’évaluation de ces notes a été conduite par un comité composé de 15 membres, incluant des experts techniques externes, des membres de l’équipe SRF, ainsi que des représentants du bureau régional de DRC (structure statutairement non-candidate aux appels du SRF). Ce comité pluridisciplinaire a travaillé à partir d’une grille d’évaluation prédéfinie, assurant une analyse rigoureuse, équitable et alignée avec les objectifs stratégiques du Fonds. La procédure a été formellement approuvée par le conseil d’administration du SRF le 27 mai 2025.  

Les 10 ONG internationales suivantes ont été sélectionnées et sont dès à présent invitées à soumettre une proposition complète au plus tard le dimanche 29 juin 2025 à 23h59 (heure GMT) à l’adresse suivante : tender@sahelregionalfund.org. 

Les formulaires à utiliser pour la soumission des propositions complètes sont téléchargeables ci-dessous. 

Le SRF a également récemment publié deux notes de cadrage : 

Ces documents sont également téléchargeables ci-dessous et doivent impérativement être pris en compte dans la rédaction des propositions complètes. 

A noter que le “Global indicator reference sheet” du SRF est en train d’être mis à jour. La nouvelle version mise à jour sera publiée très prochainement sur le site.  

 

Les propositions complètes seront analysées lors de la seconde phase d’évaluation, qui se tiendra durant la première quinzaine de juillet 2025. Les résultats finaux, comme lors de la première phase, seront transmis sous forme anonymisée au Conseil d’administration du SRF pour validation. 

Les projets finalement sélectionnés seront informés des résultats approximativement durant la deuxième quinzaine de juillet, pour une contractualisation espérée entre août et septembre 2025. 

La SRF tient à remercier toutes les organisations participantes pour leur travail et leurs contributions.   

Communiqué sur la Sélection des CN pour l'appel SRF Central Sahel et Bassin du Lac Tchad

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Canevas et autres documents pour les soumissions de projets complets

Guide de Soumission - FR
Guide de Soumission - FR

340 KB

Note de Cadrage SRF Dispositif d'Apprentissage

3,9 MB

Note de Cadrage SRF Localisation dans les Projets Internationaux

227 KB

Annexe 01. SRF - Canevas de demande de proposition FR
Annexe 01. SRF - Canevas de demande de proposition FR

71 KB

Annexe 02. SRF - Canevas de budget pour les consortiums chefs de file V2 EN
Annexe 02. SRF - Canevas de budget pour les consortiums chefs de file V2 EN

1,0 MB

Annexe 03. SRF - Canevas de registre des risques FR
Annexe 03. SRF - Canevas de registre des risques FR

131 KB

Annexe 05. SRF - Canevas de Cadre de Résultats FR
Annexe 05. SRF - Canevas de Cadre de Résultats FR

36 KB

Annexe 06. SRF - Emplacement cartographique FR
Annexe 06. SRF - Emplacement cartographique FR

28 KB

Annexe 07. SRF - Tableau des bénéficiaires FR
Annexe 07. SRF - Tableau des bénéficiaires FR

259 KB

Annexe 08. SRF - Autorisation Légale de Mise en Oeuvre FR
Annexe 08. SRF - Autorisation Légale de Mise en Oeuvre FR

19 KB

Global Indicators Reference Sheet (GIRS) V3
Global Indicators Reference Sheet (GIRS) V3

573 KB

Clarification sur l’indicateur Proportion de ménages assistés ayant un score PCSI réduit

74 KB

Foire aux Questions - Phase 2 (Propositions Complètes)

Vous trouverez ici les questions soumises par les consortiums dans le cadre de la phase de propositions complètes.

Comme indiqué dans le Manuel des Opérations sur SRF (section 9.3), la demande sur le taux de change sera traitée au moment du processus de diligence raisonnable lors de la contractualisation, si le projet est sélectionné. Il n'est pas nécessaire de l'inclure dans la soumission actuelle.

Le canevas de budget à utiliser pour cette soumission est celui qui figure sur cette page, ci-dessus.

Les annexes ont été traduites et ajoutées à la page en français de l’appel. Seul le budget n’a pas été traduit mais contient que très peu de texte.

Bien que la fiche de référence des indicateurs globaux (GIRS) aurait dû être publiée plus tôt, elle n'a malheureusement été mise à disposition sur le site web (ci-dessus) et envoyée par courrier électronique aux candidats que le 26 juin. Comme indiqué dans le courrier électronique, compte tenu de l'approche rapide de la date limite de soumission, nous tenons à vous assurer que l'absence de ces indicateurs dans votre proposition complète à ce stade ne sera pas pénalisante. Ces indicateurs pourront être intégrés lors de la phase de contractualisation.

Bien que le manuel des opérations du SRF indique qu'une ligne budgétaire de contingence peut être ajoutée, ce qui signifie qu'elle n'est pas obligatoire en général, le SRF peut adapter cette orientation en fonction du contexte et des objectifs stratégiques de chaque appel spécifique. Dans le cadre de l'appel actuel, comme indiqué dans les lignes directrices pour les soumissions (section 4a), les projets doivent inclure un volet de contingence ou de réponse rapide, qui peut représenter jusqu'à 4 % du budget total. Cette composante de contingence complète la réponse principale du projet, qui doit combiner à la fois les dimensions d'urgence et de résilience, et vise à garantir la flexibilité nécessaire pour faire face à des chocs potentiels ou à des crises imprévues pendant la mise en œuvre.

Vous êtes autorisés à soumettre un budget considérablement révisé au stade de la proposition complète. Le budget de la note conceptuelle servait principalement à donner une idée indicative du volume budgétaire global prévu par le candidat pour le projet. Nous reconnaissons pleinement que des changements et des ajustements peuvent intervenir entre la note conceptuelle et la proposition complète, et aucun pourcentage maximal de variation n'est imposé entre les deux versions.

Veuillez toutefois noter que l'évaluation des propositions complètes portera à nouveau sur la qualité, la cohérence et le rapport qualité-prix du budget proposé, qui seront soigneusement réexaminés par le comité d'évaluation.

Oui, les projets doivent se terminer au plus tard le 30 juin 2027. La durée maximale du projet est donc de 22 mois.

Il n'y a pas de calendrier précis pour les questions-réponses. Les réponses seront fournies de manière appropriée et en temps opportun dans cette section pendant les heures de travail.

Il existe deux exigences distinctes mais complémentaires :
Évaluation de la diligence raisonnable (DDA) :
Seul le chef de file sera évalué via sa Diligence Raisonnable (DDA) durant la phase de contractualisation. Conformément au manuel opérationnel : « Le partenaire chef de file est responsable de réaliser une évaluation de la diligence raisonnable (DDA) de ses partenaires en aval, en veillant au respect des standards du SRF. En cas de candidature en consortium, la réalisation de cette évaluation avant la soumission, accompagnée d’un plan de renforcement des capacités, est un atout. Dans tous les cas, les processus de diligence raisonnable doivent avoir été engagés et fournir assez d'informations pour établir au moins un brouillon de plan de renforcement des capacités. Le DDA est obligatoire avant toute contractualisation. »

Évaluation des capacités et plan de renforcement :
Dans le cadre de sa stratégie de localisation, le SRF exige que toute proposition soumise par un consortium dirigé par une organisation internationale inclue un plan de renforcement des capacités pour les partenaires nationaux et locaux. Ce plan doit être basé sur un diagnostic préalable de chaque organisation nationale ou locale du consortium. Ce diagnostic peut s’appuyer sur des éléments de due diligence existants, mais doit aller au-delà de la conformité, en identifiant des domaines techniques, organisationnels et stratégiques à renforcer.

Le budget de renforcement des capacités ne doit pas être inclus dans les 25 % alloués à chaque partenaire. Il doit être identifié séparément et rester clairement traçable dans le budget global de l’ONG chef de file du consortium.

Oui, l’ONG chef de file est généralement censée administrer directement le budget de renforcement des capacités au nom du consortium. Toutefois, une flexibilité est possible selon la structure du consortium. Par exemple, si l’ONG chef de file n’est pas présente dans l’un des pays couverts par le projet, un autre membre international du consortium, disposant d’un partenariat établi et d’une expérience en matière de renforcement des capacités avec le partenaire local, peut administrer la portion du budget concernée dans ce pays. Dans tous les cas, l’usage du budget de renforcement doit rester coordonné et traçable.

Non, l’outil de renforcement des capacités du SRF n’est pas destiné uniquement à détailler les activités financées dans le cadre du projet SRF. Bien que le modèle soit présenté sur une période de deux ans, il est conçu de manière flexible et peut facilement être adapté pour refléter une perspective de renforcement des capacités à plus long terme, fondée sur la vision et les besoins du partenaire local.
Cependant, au sein de ce plan plus large, les activités de renforcement financées spécifiquement par le SRF et mises en œuvre pendant la durée du projet doivent être clairement identifiées. Cela comprend une définition claire de leur contenu, de leurs objectifs et du budget alloué dans le projet pour les soutenir.

Ce plan de renforcement des capacités appartient au partenaire local, y compris ses priorités et son budget associé. Il n’est pas censé se limiter à la portée ou à la durée du projet financé par le SRF. Comme pour tout plan institutionnel ou programmatique, certaines ressources peuvent être déjà sécurisées, tandis que d’autres restent à mobiliser.
Si certains investissements doivent encore être sécurisés au-delà de la contribution du SRF, cela doit simplement être indiqué dans la section concernée. Lors des revues régulières, le SRF examinera les progrès accomplis dans la mobilisation de ces ressources – qu’ils soient couronnés de succès ou non – sans que cela ne constitue une obligation. L’intention est que le plan soutienne la trajectoire de renforcement des capacités à long terme du partenaire local et agisse comme un catalyseur pour des efforts dépassant le cadre du SRF.

Oui, l’inclusion d’un budget de contingence représentant jusqu’à 4 % du budget total du projet est bien obligatoire dans le cadre de cet appel à projets. Cette exigence vise à garantir une certaine flexibilité dans la mise en œuvre, permettant de répondre à des besoins imprévus ou à des situations émergentes.

Pour les projets soumis dans le cadre de cet appel, la durée maximale autorisée est de 24 mois. Les projets doivent impérativement se terminer au cours de l’été 2027.

Le SRF accepte que les soumissionnaires utilisent leurs propres outils ou plans de renforcement des capacités, à condition que ceux-ci couvrent l’ensemble des thématiques suivantes : gouvernance et contrôles internes, capacité de mise en œuvre, stabilité financière, gestion des prestations en aval, mesures de sauvegarde (protection, redevabilité, prévention des abus, etc.).

Le SRF adopte une approche souple quant à la structure et à la formulation des plans, mais ceux-ci doivent être structurants et dépasser une logique de simple conformité ou de réponse aux besoins immédiats du projet. Si un plan ne couvre pas toutes les thématiques attendues, il devra être complété ou amendé en conséquence, afin de garantir une approche globale du renforcement des capacités.

S’agissant du diagnostic préalable (onglet 1 de l’outil SRF), celui-ci est considéré comme essentiel pour identifier les points forts et les besoins de l’organisation avant toute démarche de renforcement. Il est donc attendu que ce diagnostic soit réalisé dès la phase de soumission, et non reporté à la contractualisation ou au démarrage du projet.

Cela étant, le plan de renforcement des capacités, en tant qu’outil appartenant au partenaire national et pensé au-delà du seul projet SRF, reste évolutif. Il pourra être ajusté au cours du temps, y compris après la signature du contrat, pour refléter les évolutions des priorités et des opportunités du partenaire.

Les soumissionnaires doivent fournir les documents officiellement requis par les autorités nationales pour justifier de leur autorisation légale d’opérer dans chaque pays concerné par le projet. Il leur appartient de se conformer à la réglementation en vigueur dans les pays d’intervention, et de fournir les pièces justificatives appropriées au moment de la soumission.

L’annexe de cartographie du SRF demande aux soumissionnaires d’indiquer clairement la couverture géographique de leurs activités, au moins jusqu’au niveau administratif 3, et idéalement jusqu’au niveau 4. Le terme "Admin" désigne les divisions administratives d’un pays, typiquement structurées ainsi :

Admin 0 : Pays
Admin 1 : Région ou Province
Admin 2 : Département ou District
Admin 3 : Commune ou Sous-préfecture
Admin 4 : Village ou Quartier

Les noms, niveaux et structures varient selon les pays et il n’existe pas de classification universelle.

Il est donc fortement recommandé de consulter les équipes MEAL ou la coordination locale dans chaque pays concerné, car elles connaissent bien la cartographie et la nomenclature administrative.

L’objectif est d’indiquer les lieux d’activités avec la plus grande précision possible, en utilisant la division administrative la plus pertinente et localement reconnue.

Une annexe 4 avait été initialement prévue, mais elle a été retirée de la liste des documents requis. Elle n’est pas attendue et ne doit pas être soumise.

L’enveloppe de 3 à 5 % pour le renforcement des capacités, comme mentionné dans le cadre du SRF, est exclusivement destinée aux ONG locales membres du consortium. Dans certains cas, elle peut inclure des organisations communautaires impliquées dans le projet, mais uniquement pour leur développement structurel et organisationnel. Elle ne couvre pas le renforcement technique ou opérationnel d’autres acteurs tels que les districts ou centres de santé.

Conformément à la note d’orientation récemment émise par le SRF et partagée avec les dix entités invitées à soumettre une proposition complète, le plan de renforcement des capacités est limité aux ONG nationales et locales membres du consortium. Il ne couvre pas les activités ou interventions visant les centres de santé, les volontaires ou d’autres acteurs externes.

La section narrative budgétaire a désormais été ajoutée au modèle de budget disponible sur cette page web. Merci de veiller à le remplir pour le budget de chaque partenaire.

L'annexe 06 (Cartographie des sites) a pour objectif de fournir un aperçu détaillé de la présence de tous les membres du consortium dans les zones ciblées par le projet proposé.

Veuillez vous assurer des points suivants lorsque vous remplissez cette annexe : 

  • Inclure les informations relatives à tous les partenaires du consortium, et pas seulement au candidat principal.
  • Fournir autant de détails que possible, y compris les noms exacts des niveaux administratifs et des camps de réfugiés/rapatriés/personnes déplacées à l'intérieur du pays où chaque partenaire opère actuellement.
  • Utiliser une ligne par localité au niveau Admin 4 (ou Admin 3 si c'est le niveau le plus précis disponible à ce stade). 
  • Si plusieurs partenaires sont présents dans la même localité, utilisez une ligne par partenaire pour cet emplacement.

Ce niveau de détail est essentiel pour cartographier clairement la couverture du consortium et justifier les zones d'intervention prévues.
Si vous n'êtes pas sûr de la définition des niveaux administratifs, nous vous encourageons à travailler en étroite collaboration avec votre équipe MEAL qui devrait disposer de toutes ces informations. 

Même si un risque est commun à l’ensemble de la zone de mise en œuvre, il est recommandé de le décliner au minimum par pays dans la matrice de risque. En effet, la probabilité, l’impact et les mesures d’atténuation peuvent varier d’un contexte à l’autre. Par exemple, un même risque sécuritaire peut se matérialiser différemment selon la gravité des dynamiques locales, les capacités opérationnelles sur place, ou les partenaires impliqués. Cette ventilation par pays permet une meilleure lisibilité du plan de mitigation et une analyse plus précise par le comité d’évaluation.

Dans un budget, Nbr 1/Unit 1 et Nbr 2/Unit 2 permettent de désagréger les dépenses afin d'améliorer la compréhension. Par exemple, Nbr 1 et Unit 1 pourrait faire référence aux nombres de personnes tandis que Nbr 2 et Unit 2 se rapporte à la durée de leur contrat. Il est souvent admis que le premier duo se rapporte à une quantité de personnes ou d’articles alors que le second duo fait plutôt référence à un nombre de répétition ou à une temporalité.

Le modèle du budget a été mis à jour, vous pouvez télécharger la version revue ci-dessus.

Oui, il est requis de transmettre une seule version du budget pour l’ensemble de la durée du projet. La planification budgétaire (forecast) doit être utilisée afin d’exprimer à quelle moment (et dans quelle année du projet) les dépenses sont planifiées.

Le secteur résilience doit être inclus sous le secteur Sécurité Alimentaire et Moyens d’Existence (FSL), tandis un secteur additionnel (pour l’abri) a été ajouté au modèle de budget et peut être téléchargé ci-dessus.

Nous déconseillons d’utiliser une taille de police ou un espacement différent que ceux indiqués dans le narratif de la proposition de projet.

Il est demandé, en particulier pour le Chapitre 1 (Activités du projet) et le Chapitre 2 (Dépenses d’investissement), de remplir la colonne D en sélectionnant le type dans le menu déroulant correspondant.
Pour le Chapitre 1, il faut choisir entre « assistance directe aux bénéficiaires » et « autre activité directe ».
Pour le Chapitre 2, le choix se fait entre « bien pour la mise en œuvre du projet » et « bien général ».

Oui, bien qu’il soit préférable que tous les documents obligatoires soient dans une seule langue, il est acceptable d’en soumettre certains dans l’autre langue. Les documents doivent être uniquement en français ou en anglais. Aucune autre langue n’est acceptée.

La soumission de copies des autorisations légales du demandeur principal et des membres du consortium en annexe à la soumission sera appréciée afin d'étayer les données fournies dans l'annexe 8 et de compléter les documents légaux déjà communiqués lors de la phase des notes conceptuelles.

Foire aux Questions - Phase 1 (Notes Conceptuelles)

Pour référence, merci de trouver ci-dessous les questions posées lors de l'appel à notes conceptuelles et leurs réponses.

Questions posées :

Dans le cadre de l’appel à projets 2025 du Sahel Regional Fund, pourriez-vous clarifier les critères géographiques d’éligibilité, notamment concernant : 

  • La possibilité de soumettre un projet couvrant à la fois le Sahel Central et le Bassin du Lac Tchad, ou si une seule de ces zones doit être ciblée ;
  • La recevabilité de propositions ne couvrant que deux des trois pays du Sahel Central (par exemple : Burkina Faso et Mali) ;
  • Le nombre minimum et maximum de pays à couvrir dans la limite des pays éligibles (Mali, Burkina Faso, Niger et/ou Tchad). 
  • Pouvez-vous clarifiez la définition d'une zone d'intervention ? S'agit-il du pays ou des zones définies par le HRP au niveau national ? 
  • La dimension transfrontalière de l’appel. 

Réponse du SRF :

Le SRF ne souhaite pas financer de projets fragmentés ou "en patchwork". La priorité est donnée à des propositions solides, ancrées sur un territoire donné, avec une logique d’intervention claire, lisible et cohérente

Dans ce cadre : 

  • Une approche couvrant à la fois le Sahel Central et le Bassin du Lac Tchad ne répond pas pleinement aux exigences de cohérence géographique (approche area-based), d’intégration multisectorielle dans une logique Nexus, et de centrage sur les besoins des populations (people-centered).   
  • Il n’existe pas de nombre minimum ou maximum de pays à couvrir, mais les projets doivent envisager des dynamiques transfrontalières dans la mesure du possible et du pertinent, et doivent dans tous les cas assurer une cohérence territoriale et une coordination effective entre les acteurs impliqués sur l’ensemble du territoire couvert. 

Une zone d’intervention est entendue comme une entité géographique – au minimum au niveau régional, idéalement au niveau communal – dans laquelle au moins une organisation du consortium dispose d’une présence opérationnelle démontrée, avec des activités mises en œuvre au cours des 12 derniers mois ou en cours à la date de soumission.

Il ne suffit donc pas de faire valoir une présence nationale ou une référence générique aux zones prioritaires du HRP. Le projet proposé doit s’ancrer concrètement dans les zones spécifiques ciblées.

Le guide de soumission précise que :

« Une priorité est accordée aux zones difficiles d’accès ou enclavées, et à la dimension transfrontalière, autant que possible. Les partenaires doivent également évaluer leur capacité d’accès (gain et/ou maintien) et la faisabilité opérationnelle de leur intervention, y compris en cas d’altération de la couverture des vols UNHAS. »

Ces éléments doivent être compris comme des critères de priorisation, et non comme des conditions éliminatoires strictes. Toutefois, dans un contexte de forte concurrence, ne pas intégrer ces dimensions peut affaiblir la compétitivité d’une proposition, notamment si d’autres projets les intègrent efficacement. Des éléments tels que l’ancrage dans des zones difficiles d’accès, la pertinence transfrontalière et la faisabilité opérationnelle sont considérés comme des atouts différenciants au moment de l’évaluation.

L’outil d’auto-évaluation ("Eligibility self-check") met en évidence ces aspects pour encourager les porteurs de projet à réfléchir dès l’amont à la pertinence stratégique et opérationnelle de leur intervention. Leur absence n’entraîne pas automatiquement un rejet, mais devra être clairement justifiée, avec une logique d’intervention solidement alignée sur les priorités de l’appel.

Les zones prioritaires de cet appel sont définies comme toutes celles identifiées comme telles dans les Plans de Réponse Humanitaire (HRP), avec une attention particulière portée aux zones difficiles d’accès ou enclavées, et, autant que possible, présentant une dimension transfrontalière.

La dimension transfrontalière, bien que non obligatoire, est fortement encouragée. Elle doit s’appuyer sur une analyse contextuelle solide, prenant en compte des dynamiques concrètes (mobilités, vulnérabilités partagées, continuité territoriale, etc.), et s’inscrire dans une approche territoriale cohérente.

Enfin, le SRF soutient les projets multi-pays, à condition qu’ils reflètent une véritable cohérence territoriale et une intégration opérationnelle. Il ne s’agit pas de juxtaposer des interventions isolées dans plusieurs pays, mais bien de proposer une réponse cohérente, articulée et contextualisée sur l’ensemble du territoire ciblé.

Les canevas en français sont désormais disponibles sur la page en français du site internet du SRF.

Les organisations peuvent soumettre leurs projets en anglais ou en français.

Non. Conformément aux règles du SRF, une même ONG – qu’elle soit nationale ou internationale, et y compris si elle est membre du Conseil d’administration – ne peut candidater qu’au sein d’un seul consortium pour un même appel à propositions.
L’appel actuellement ouvert pour le Sahel central et le bassin du Lac Tchad constitue un appel unique : chaque organisation ne peut donc postuler qu’une seule fois, que ce soit en tant que chef de file ou partenaire, et pour une seule zone.
Les organisations déjà financées par le SRF restent éligibles à ce nouvel appel, dans les mêmes conditions.

Précision : Plusieurs bureaux pays dans les pays ciblés par cet appel peuvent postuler ensemble sous forme d’un consortium.

Dans le cas des ONGI qui auraient des noms identiques mais dont les sièges seraient différents, dès lors qu’il s’agit d’entité distincte/indépendante, une candidature par “siège de rattachement” est acceptée.

Question posée :  

La règle selon laquelle le budget ne doit pas dépasser 30% du budget de l'organisation candidate s'applique-t-elle aux partenaires nationaux ainsi qu'aux partenaires internationaux individuellement ou s'applique-t-elle uniquement au chef de file du consortium pour l'ensemble du budget du projet ?  

Réponse du SRF : 

La règle des 30 % — selon laquelle le budget alloué par le SRF ne doit pas dépasser 30 % du budget annuel de l'organisation partenaire — s'applique uniquement à l’organisation chef de file du consortium. Cela vise à garantir une utilisation proportionnée et responsable des financements. 

  • Pour les ONG internationales (ONGI), le budget annuel de référence est celui de la mission dans le pays, et non celui du siège ou de l'organisation au niveau global. 
  • Dans le cas de projets mis en œuvre dans plusieurs pays par une même ONGI, le budget de référence correspond à la somme des budgets annuels des missions concernées. 

Non. 

Le processus de sélection mis en place par le SRF garantit une stricte équité entre toutes les organisations candidates, qu’elles soient ou non membres de son conseil d’administration. 

L’évaluation des projets se déroule en deux phases distinctes (notes conceptuelles, puis propositions complètes), sur la base d’une grille de critères objectifs présentée dans le guide de soumission. Ces critères portent à la fois sur la structuration du projet et sur les capacités techniques ou thématiques de l’organisation. 

Les évaluations sont confiées à un comité indépendant composé : 

  • de membres de l’unité de gestion du SRF (donc hors conseil d’administration), 
  • d’experts sectoriels issus d’organisations non éligibles au financement du SRF (par exemple DRC),
  • d’ONG membres du SRF n’ayant pas candidaté à l’appel à projets,
  • d’agences des Nations Unies ou de consultants externes recrutés spécifiquement. 

Tous les membres du comité d’évaluation signent une déclaration d’absence de conflit d’intérêt. 

Le conseil d’administration, garant de la transparence et de la régularité du processus, est informé des modalités d’évaluation, des critères utilisés et des résultats. Toutefois, les informations présentées au conseil sont entièrement anonymisées jusqu’à la validation finale. L’anonymat des propositions est levé uniquement après approbation par le conseil, et les membres du CA expriment généralement leur préférence à ne pas connaître l’identité des organisations sélectionnées avant la publication officielle des résultats. 

En conséquence, aucune organisation membre du conseil d’administration ne bénéficie d’un traitement préférentiel. À titre d’illustration : 

  • En 2023, CRS (membre entrant au CA en 2025), Mercy Corps (membre actuel), et IRC (membre sortant) ont été financées. 
  • En 2025, CONCERN et Intersos, toutes deux non membres du CA, ont été sélectionnées. 

Le budget total de 12,5 millions GBP constitue l’enveloppe maximale disponible dans le cadre de cet appel à projets. Sa répartition dépendra de la qualité des propositions reçues à l’issue du processus de sélection. 

Les consortia doivent inclure au minimum une ONG internationale (en tant que cheffe de file) et une ONG nationale ou locale (en tant que partenaire). Il n’y a pas de limite maximale au nombre de partenaires, qu’ils soient internationaux ou nationaux. Toutefois, la composition du consortium sera évaluée à l’aune du Value for Money, ce qui implique qu’elle devra être à la fois pertinente et cohérente, mais aussi efficace en termes de coûts. Chaque membre doit apporter une contribution claire et justifiée au projet. Un consortium trop large ou redondant, sans valeur ajoutée démontrée pour chaque organisation impliquée, pourrait être pénalisé. 

L'inclusion d'un cofinancement pour les projets soumis au SRF est toujours appréciée, mais ce n’est pas un critère de sélection des projets. Les projets peuvent donc être soumis sans co-financement.

Le(s) cofinancement(s) éventuel(s) doi(ven)t être mentionné(s) dans l’annexe A (note conceptuelle), dans la section “Autres contributions / fonds de contrepartie”.

Il n’est pas nécessaire de l’intégrer dans l’annexe B (canevas budgétaire), afin d’éviter de fausser les comparaisons entre les budgets des projets soumis. Le budget présenté dans l’annexe B doit refléter uniquement la part demandée au SRF.

En règle générale, le SRF ne fournit pas de prescriptions programmatiques détaillées au-delà de ce qui est décrit dans les lignes directrices pour la soumission. Celles-ci définissent les principales priorités et orientations stratégiques, et il appartient aux candidats de proposer des réponses adaptées au contexte et aux besoins.

Le point d'entrée du SRF est la cohérence géographique et contextuelle, les propositions devant répondre à des besoins identifiés, souvent multisectoriels. Si le SRF ne promeut pas de paquets d'activités prédéfinis, il encourage l'adaptation aux besoins de la population. En ce sens, les propositions doivent être ancrées dans la réalité d'une communauté ou d'un bassin de population clairement défini, en tenant compte des différentes vulnérabilités et étapes de rétablissement qui peuvent exister au sein de ce groupe. Le SRF donne la priorité aux réponses qui ont un sens au niveau de la communauté, pas nécessairement en ciblant exactement les mêmes individus d'une composante à l'autre, mais en assurant une cohérence et une pertinence globales au niveau de la population.

Le SRF n'est pas un fonds de développement et ne donne pas la priorité à des interventions autonomes de résilience ou de relèvement déconnectées des besoins d'urgence actuels ou récents. Cependant, de telles composantes peuvent être envisagées lorsqu'elles contribuent clairement à répondre aux besoins plus larges de la population, soutiennent la continuité de l'assistance et restent proportionnées.

Il est important de noter que le présent appel permet un réengagement du projet (« reprise »), en particulier dans les zones où les partenaires ont déjà opéré. Dans ce cas, si les activités proposées visent à consolider ou à poursuivre des travaux antérieurs, et que cela est explicitement indiqué et justifié, un plus grand degré de flexibilité peut s'appliquer - y compris la possibilité de composantes plus axées sur la résilience, lorsque le contexte s'y prête.

En résumé, bien que ces approches ne soient pas systématiquement prioritaires, le SRF peut les envisager si elles sont clairement contextualisées, pertinentes au niveau de la population et alignées sur la logique de réengagement ou de transition.

Les questions posées étaient les suivantes : 

  • Est-ce que cette allocation peut être réparties entre différents partenaires nationaux ?
  • Est-ce le budget de 25 % pour les partenaires locaux est requis ou souhaité ?  
  • Est-il possible, dans le cadre du projet, d’engager des fournisseurs ou prestataires de services externes (ex. : cabinet d’étude, consultants, prestataires logistiques, etc.) pour contribuer à la mise en œuvre des activités ? Peuvent-ils être comptabilisés dans les 25% minimum du budget destiné aux organisations nationales ?
  • Un partenaire national peut-il être le seul membre du consortium dans son pays d’intervention ?
  • Le consortium doit-il impérativement inclure au moins un partenaire local dans chacun des pays d’intervention ?

La réponse du SRF :

Le budget alloué aux partenaires nationaux peut être réparti entre plusieurs organisations locales. Le SRF recommande fortement qu’au moins 25 % du budget total du projet (incluant les coûts programmatiques, de soutien et indirects) soient gérés directement par une ou plusieurs ONG nationales ou locales. Il ne s’agit cependant pas d’une exigence rigide : comme précisé dans le guide de soumission, ce seuil de 25 % est une ambition, non une obligation stricte.

La localisation est un pilier fondamental de la stratégie du SRF. C’est pourquoi les projets doivent démontrer un engagement concret en faveur du leadership des partenaires nationaux. Les ONG locales ne doivent pas être réduites à des rôles de sous-traitance ou d’exécution : elles doivent exercer une réelle capacité décisionnelle sur la planification, la mise en œuvre et la gestion de leur part du budget. Cette qualité du partenariat sera examinée de près lors de l’évaluation des propositions.

La participation locale ne se mesure pas uniquement en pourcentage : au-delà du respect du seuil de 25 %, le SRF évaluera la pertinence stratégique du partenariat, le degré d’autonomisation, et la clarté du rôle joué par les ONG locales.

Ce seuil de 25 % s’applique à l’échelle du consortium dans son ensemble, et non à chaque pays d’intervention. Cependant, il est obligatoire d’avoir un partenaire national ou local dans chacun des pays couverts. Cependant, une organisation nationale a priori ne peut pas être le seul membre du consortium implémentant des activités dans son pays selon le cadre légal des pays d’implémentation.

Les 25 % peuvent inclure un appui direct (par exemple, en matière de renforcement des capacités ou de ressources humaines), dans la limite de 3 à 5 % du budget total. Toutefois, les prestataires externes (consultants, bureaux d’étude, logisticiens, etc.) ne peuvent pas être comptabilisés dans ce pourcentage, car ils n’assument pas de responsabilité directe dans la mise en œuvre du projet ni de rôle stratégique dans le consortium.

Comme indiqué dans le guide de soumission, l’ensemble des documents listés ci-dessous doivent être soumis au plus tard le 4 mai 2025 à 23h59 (heure de Dakar – GMT/UTC) à l’adresse email tender@sahelregionalfund.org. Pour cet appel, les documents requis à cette étape sont les suivants : 

  • Formulaire de note conceptuelle (Annexe A)
  • Éléments budgétaires préliminaires (Annexe B)
  • Cadre logique (Annexe C)
  • Éléments de théorie du changement (Pas de canevas spécifique, un schéma simplifié est attendu)
  • Documents de confirmation de dialogue préalable avec les autorités locales, services techniques et communautés
  • Lettre officielle de soutien issue du siège ou bureau régional de l’ONG internationale (voir précisions dans le guide)
  • Pour les projets présentés en tant que projets de reprise, deux documents supplémentaires sont attendus :
    • Le questionnaire d’auto-éligibilité (Annexe D)
    • Une note explicative précisant le statut du projet interrompu, son état d’avancement, ainsi que les gains d’efficacité attendus en cas de reprise.

L'apprentissage est une priorité stratégique du SRF, conformément à l'axe 3 de sa théorie du changement, qui vise à contribuer à l'amélioration des pratiques dans les secteurs de l'humanitaire et de la résilience. Le Fonds attend des projets qu'ils contribuent à générer des apprentissages utiles - tels que des analyses, des bonnes pratiques ou des réflexions - sur la base de leur expérience de mise en œuvre.

Le SRF élabore actuellement des orientations spécifiques sur les produits d'apprentissage attendus, qui seront communiquées dans les semaines à venir. À ce stade, les candidats sont encouragés à prévoir une composante d'apprentissage et à planifier un budget ou une flexibilité pour y contribuer.

Des informations plus détaillées seront communiquées aux candidats invités à soumettre des propositions complètes.

Le SRF est un fonds attaché aux principes de redevabilité et de participation, en cohérence avec les engagements du Core Humanitarian Standard (CHS). À ce titre, il attend des partenaires qu’ils démontrent que leur proposition a fait l’objet d’une concertation réelle et pertinente avec les communautés et les acteurs locaux.

Il n’existe pas de format imposé, ni de liste exhaustive de documents exigés. Les justificatifs peuvent prendre des formes diverses : comptes rendus de réunions, lettres d’appui, résumés d’échanges, validations communautaires, protocoles locaux, etc. Veillez toutefois à ne pas surcharger votre soumission : il est recommandé de rester raisonnable dans le volume des documents transmis, en privilégiant les éléments les plus clairs et pertinents.

L’important est moins le type de document que la qualité de l’ancrage local et la pertinence de la concertation au regard du projet proposé.

Dans le cas où les organisations membres du consortium sont déjà en contact régulier avec les autorités dans le cadre de programmes en cours, a priori un MoU (protocole d’accord) signé avec les autorités peut être accepté, à condition qu’il reflète un dialogue préalable réel et pertinent en lien avec la zone et les activités proposées dans le cadre du projet SRF.

Le SRF n’impose pas de format unique, mais attend des partenaires qu’ils puissent démontrer un ancrage local solide et une concertation effective avec les autorités, les services techniques et les communautés concernées. Si le MoU est récent, toujours en vigueur, et qu’il témoigne d’un engagement actif avec les acteurs locaux dans la zone ciblée, il pourra être considéré comme une pièce justificative valable, sans qu’il soit nécessaire de produire d’autres documents formels.

Le SRF n'exige pas des projets qu'ils appliquent une version rigide ou prédéfinie du modèle de graduation, mais encourage les partenaires à s'inspirer de ses principes fondamentaux lorsqu'ils conçoivent des composantes de résilience économique.

Le modèle est généralement compris comme une approche séquentielle, en plusieurs étapes, visant à aider les ménages extrêmement vulnérables à passer de la dépendance à l'égard de l'aide d'urgence à une autonomie accrue. Il s'agit généralement d'une combinaison d'éléments tels que :

  • un soutien ciblé pour répondre aux besoins de base immédiats
  • un soutien aux moyens de subsistance, tel que des transferts d'actifs ou des apports professionnels
  • une formation et un accompagnement en matière de compétences
  • l'accès à des groupes d'épargne ou à des services financiers
  • l'accès à des débouchés commerciaux ou à des filets de sécurité
  • Une voie claire vers l'autonomie progressive

Ce qui importe le plus au SRF, c'est que les partenaires proposent des stratégies de résilience économique adaptées au contexte et visant à réduire la vulnérabilité structurelle au fil du temps. Les interventions doivent avoir une portée réaliste, être adaptées à la durée et au budget du projet et cibler les ménages ou les groupes susceptibles de sortir de la dépendance d'urgence, sans exclure ceux qui sont encore confrontés à des besoins aigus.

En bref, le SRF ne recherche pas des programmes de graduation complets, mais apprécie les propositions qui intègrent une logique de progression, permettant aux populations affectées de renforcer leur autonomie de manière durable et inclusive.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter cette vue d'ensemble du CGAP : https://www.cgap.org/topics/collections/graduation-approach 

La question posée était :

Pourriez-vous fournir des exemples de « Plans de développement communaux (CDP) » et d'autres cadres stratégiques pertinents que les candidats devraient prendre en considération pour les régions cibles ?

La réponse du SRF :

Compte tenu de la portée géographique de cet appel, qui s'étend sur plusieurs pays et régions, le SRF ne fournira pas d'exemples spécifiques de cadres stratégiques. Toutefois, les candidats doivent se référer aux documents de planification locaux ou nationaux pertinents, le cas échéant, afin de garantir l'alignement et la cohérence contextuelle.

Il peut s'agir, par exemple, de plans de développement communaux (PDC/CDP) au niveau de la municipalité ou du district dans des pays tels que le Niger ou le Mali, ainsi que d'autres cadres de programmation sectoriels ou régionaux élaborés par les autorités locales ou les ministères techniques.

Les candidats sont encouragés à démontrer comment leur proposition prend en compte les priorités locales et les stratégies existantes, afin de renforcer la complémentarité, l'appropriation locale et la pertinence opérationnelle.

Le SRF ne fournit pas aux candidats de documents publics tels que les plans d'intervention humanitaire (HRP). Toutefois, ces documents sont accessibles au public et peuvent être consultés via les plateformes Humanitarian Response ou ReliefWeb, ou directement sur le site web d'OCHA.

Les candidats sont encouragés à consulter la dernière version disponible pour chaque pays concerné, ainsi que toutes les mises à jour de planification de 2025 publiées par OCHA ou les équipes humanitaires de pays respectives. Cela permettra de s'assurer que les interventions proposées sont alignées sur les priorités humanitaires et les cadres de coordination au niveau national.

Pour plus d'informations :

https://humanitarianresponse.info 

https://reliefweb.int 

https://www.unocha.org

La question posée était :

Certains des pays visés par l'appel à propositions imposent des restrictions aux programmes d'aide financière. Sommes-nous en mesure de proposer une méthodologie alternative dans les cas où les politiques gouvernementales ne sont pas favorables à l'argent liquide ?

La réponse du SRF :

Veuillez vous référer au guide de soumission, qui stipule :

« Les transferts monétaires polyvalents et inconditionnels sont la modalité encouragée pour couvrir la plupart des besoins de base, sous réserve d'une évaluation de faisabilité (au moins une analyse de marché basée sur le MEB). Bien que des restrictions existent dans certains pays, une réflexion plus large est néanmoins attendue sur la couverture des besoins non alimentaires afin de garantir un soutien plus complet aux bénéficiaires ».

Cela signifie que lorsque l'argent liquide n'est pas possible ou autorisé, des modalités alternatives peuvent bien sûr être proposées. Cependant, il est important de ne pas limiter la réponse à la seule sécurité alimentaire : dans la mesure du possible, de l'approprié et du raisonnable, les propositions doivent viser à couvrir les besoins essentiels des ménages - à la fois alimentaires et non alimentaires, sur la base d'une analyse contextuelle et des contraintes opérationnelles.

La question posée était :

Pourriez-vous fournir une explication plus détaillée ou des exemples de la manière dont les « frais de gestion » doivent être partagés et déclarés par les partenaires du consortium ?

La réponse du SRF :

Les frais généraux ne nécessiteront aucune documentation pour les organisations qui font l'objet d'un audit annuel. Les frais de gestion seront automatiquement appliqués à hauteur de 7 % des transactions éligibles pour chaque partenaire. Les frais de gestion sont appliqués au budget de chaque partenaire séparément et non au budget général.

Comme indiqué dans le guide de soumission :

« Les frais de gestion supportés par le SRF sont fixés à 7%. Ces coûts doivent être répartis entre les partenaires du consortium au prorata de la part du budget mise en œuvre par chacun d'entre eux. »

Cela signifie que le plafond de 7% des coûts indirects s'applique à l'ensemble du budget du projet, conformément aux règles du SRF, et doit être réparti proportionnellement entre tous les membres du consortium (ONGI et ONGN), sur la base de leur part respective du budget total (y compris les coûts programmatiques et de soutien). Aucune dérogation n’est envisagée à ce stade.

Il n'y a pas de seuil distinct imposé spécifiquement pour les ONG nationales ou locales. Cependant, conformément aux engagements de localisation du SRF, il est fortement recommandé que les partenaires locaux aient un accès équitable aux coûts indirects, au même titre que les partenaires internationaux, c'est-à-dire proportionnellement à leur rôle dans la mise en œuvre financière. Cela comprend non seulement les activités programmatiques, mais aussi les fonctions d'appui ou le personnel qu'ils gèrent directement.

Le SRF s'attend à ce que ces coûts ne soient pas concentrés uniquement au niveau de l'organisation cheffe de file, et encourage la transparence et l'équité dans la répartition des coûts au sein de l'accord de consortium. Ce point sera examiné dans le cadre de l'évaluation financière.

Il n’est pas prévu de tolérance pour des frais de gestion supérieurs à 7 %, y compris dans le cas de contraintes spécifiques rencontrées par certains partenaires.

La flexibilité concerne le budget global (voir le Manuel des Opérations du SRF), mais le SRF se réserve le droit de remettre en question toute réaffectation significative entre les pays, car cela affecterait les cibles par pays auxquelles le projet s'est engagé. 

Tous les partenaires doivent être enregistrés légalement avant le début du projet. Par conséquent, nous ne recommandons pas la candidature (en tant que cheffe de file ou sous-partenaire) d'organisations qui ne sont pas enregistrées dans le pays d'intervention.

Il n'y a pas de nombre de mots minimum ou maximum par section dans la note conceptuelle mais une limitation générale à 5/6 pages pour l'ensemble du document pour les sections I et II comme indiqué en haut du canevas.

La question posée était :

L'ONG internationale cheffe de file doit-elle être opérationnelle dans tous les pays couverts par le consortium (par exemple, au Niger et au Tchad), ou est-il acceptable que le chef de file ne soit présent que dans l'un des pays (par exemple, le Niger), tandis qu'une autre ONG internationale partenaire couvre l'autre pays (par exemple, le Tchad) ?

La réponse du SRF :

Non, il n'est pas nécessaire que l'ONG internationale chef de file soit enregistrée ou opérationnelle dans tous les pays couverts par le consortium.

Ce qui compte, c'est que le consortium dans son ensemble démontre une capacité opérationnelle et une présence dans tous les pays ciblés. L'agence chef de file doit être en mesure de coordonner et de superviser efficacement le projet, mais la mise en œuvre peut s'appuyer sur d'autres partenaires internationaux ou nationaux actifs dans le(s) autre(s) pays. Cette répartition des rôles doit être clairement expliquée dans la proposition, y compris la manière dont la coordination sera assurée entre les pays.

Oui, il est possible de joindre des documents complémentaires en annexe, en plus de ceux expressément demandés, si cela permet de mieux contextualiser ou appuyer la proposition (ex. : carte des zones d’intervention, extrait d’évaluation, etc.).

Toutefois, ces documents doivent rester limités en volume (quelques pages maximum) et strictement utiles à la compréhension du projet. Il est fortement recommandé de ne pas surcharger la soumission, afin de garantir une lecture fluide et ciblée.

La question posée était :

En relation avec le soutien déclaré du SRF à la localisation et à la promotion du leadership local, y a-t-il un moyen pour le Fonds régional du Sahel de permettre l'intégration de mécanismes de financement flexibles ou adaptables dans la stratégie du projet proposé ? En d'autres termes, certaines sommes d'argent pourraient-elles être réservées à l'allocation d'initiatives locales avec des autorités locales qui n'ont pas encore été identifiées (par exemple, des sommes forfaitaires pour de petites subventions pour des initiatives locales figurant dans les CDP ou d'autres plans sous-nationaux) ? 

La réponse du SRF :

Conformément au manuel d'opérations du SRF, les petits dons et les subventions communautaires sont autorisés et peuvent être inclus dans les 25 % du budget alloués aux partenaires locaux. Ces subventions doivent être clairement mises en évidence dans le budget en tant que « mécanismes de soutien financier communautaire ». Toutefois, les autorités locales ne peuvent pas bénéficier de ces initiatives.

Pour plus d'informations, veuillez vous référer au manuel d'opérations du SRF. 

Comme indiqué dans le guide de soumission, l’annexe D (questionnaire d’auto-éligibilité) est obligatoire uniquement dans le cas des projets de reprise.

Cependant, son utilisation est également recommandée pour les nouveaux projets, en particulier pour les entités qui ne sont pas encore familières avec le SRF. Cet outil permet de vérifier la cohérence de la proposition avec les attentes stratégiques du Fonds, et peut ainsi contribuer à améliorer la qualité et la pertinence des projets soumis.

Les questions posées étaient :

  • Pourriez-vous confirmer si le Fonds régional pour le Sahel signera des contrats avec les partenaires dans le cadre d'un accord de subvention responsable (AGA) ?
  • Le contrat sera-t-il signé directement avec FCDO ou avec le Conseil danois pour les réfugiés en tant que gestionnaire de la subvention ?
  • Serait-il possible de partager une copie du projet de contrat pour que nous puissions l'examiner à ce stade ?

La réponse du SRF :

Le Fonds Régional pour le Sahel (hébergé par le Conseil Danois pour les Réfugiés) agit en tant que gestionnaire de fonds et est contractuellement responsable de la gestion des fonds transférés par FCDO. De plus, les ONGI cheffes de consortium sont les titulaires principales des contrats.

A ce titre, la convention de subvention sera signée entre l'ONGI sélectionnée et le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC), en utilisant un modèle spécifique développé par le SRF. Ce modèle a été approuvé par le DRC et le FCDO et est en alignement avec le manuel des opérations du SRF.

Une version préliminaire du contrat sera communiquée aux partenaires présélectionnés après l'évaluation des propositions complètes. Aucun contrat n'est signé directement avec FCDO et les règles de FCDO ne s’applique pas, seul le manuel des opérations du SRF est applicable.

Les questions posées étaient :

Pourriez-vous expliquer les normes de sauvegarde (safeguarding) qui seront utilisées dans le contrat ?  Seront-elles basées sur les clauses de FCDO ou du Conseil Danois pour les Réfugiés, ou le Fonds régional pour le Sahel a-t-il ses propres normes de sauvegarde ?

La réponse du SRF :

Le Fonds régional du Sahel applique des normes de sauvegarde qui sont alignées sur les exigences de FCDO et du DRC. Ces normes sont basées sur les standards de IASC.  

Le contrat de subvention et le manuel des opérations du SRF comprennent des clauses de sauvegarde tirées de l'accord du Fonds régional du Sahel avec FCDO, ainsi que des politiques et obligations requises par le Conseil Danois pour les Réfugiés, qui héberge le Fonds et agit en tant que gestionnaire de la subvention.

Ces normes couvrent des domaines tels que la prévention de l'exploitation et des abus sexuels (PEAS), la protection des enfants, la conduite du personnel et des mécanismes de gestion des plaintes sûrs. Les partenaires devront mettre en place des politiques et des procédures internes appropriées et appliquer activement des mesures de protection tout au long du projet.

La question posée était :

Est-ce qu’une organisation régionale qui travaille avec des plateformes membres dans les pays où elle intervient peut considérer ces dernières comme des ONG locales ?

La réponse du SRF :

Oui, a priori, les plateformes membres peuvent être considérées comme des ONG locales, à condition que chaque entité réponde aux critères attendus pour être reconnue comme organisation nationale ou locale par le SRF. Dès lors, les plateformes doivent être enregistrées comme ONG ou OSC dans leurs pays d’intervention, d’autres entités ne seraient pas éligibles. Pour rappel, le SRF utilise la définition de IASC :

“Définition des acteurs locaux et nationaux :

ONG nationales/organisations de la société civile (OSC) : ONG/OSC nationales opérant dans le pays bénéficiaire de l'aide où elles ont leur siège, travaillant dans plusieurs régions infranationales et n'étant pas affiliées à une ONG internationale. Cette catégorie peut également inclure les organisations confessionnelles nationales.

ONG/OSC locales : ONG/OSC locales opérant dans une région infranationale spécifique, géographiquement définie, d'un pays bénéficiaire de l'aide, sans être affiliées à une ONG/OSC internationale. Cette catégorie peut également inclure les organisations communautaires et les organisations confessionnelles locales.”

Il appartient au consortium de s’assurer que les conditions sont bien remplies et de pouvoir le justifier en cas de besoin.